019 Action immediate (1955) by Paul Kenny

019 Action immediate (1955) by Paul Kenny

Auteur:Paul Kenny [Paul Kenny]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


Quand sa montre marqua deux heures moins cinq, Coplan sortit de sa retraite et s’avança vers l’entrée de l’hippodrome. La nuit était plus noire ici qu’au bord de la mer. A part une ou deux voitures qui étaient passées à toute vitesse sur le boulevard, l’endroit semblait absolument désert.

Coplan reconnut la silhouette d’une 403 qui stationnait le long du trottoir, un seul feu de position allumé.

- Ah ! vous êtes là ! fit Fondane qui attendait au volant.

- Salut, dit Francis. Veux-tu faire demi-tour et descendre lentement le boulevard ?

- O.K.

Coplan s’installa derrière, à côté de Walder qui fumait en silence. La voiture démarra doucement.

- Je n’ai pas perdu mon temps, commença Francis. Mais le plus gros reste à faire. Vous, Walder, vous allez rester de garde près de la maison de Diana Rossi : la fille est chez elle, je l’ai ligotée dans un fauteuil, avec un bâillon sur la bouche. Nous la délivrerons au retour. Fondane et moi, nous filons dare-dare à Toulon où nous allons cueillir le fameux Bérès dans son lit.

Walder et Fondane sursautèrent. Fondane s’exclama :

- Sans blague ? Vous avez retrouvé la piste de ce type ? Paillon ne s’en remettra jamais, le pauvre ! Il s’est esquinté pendant des jours et des jours sans parvenir à repérer ce Bérès.

- Naturellement, dit Francis, puisque c’est un faux nom. Il s’appelle en réalité Bernard Caso et il a un petit pavillon dans le quartier des Lices. Le monsieur est soi-disant marchand de gravures et d’estampes. Il n’y a que des artistes dans cette bande.

- On prend la Peugeot ? demanda Fondane, excité.

- Oui. J’ai laissé ma Buick de location près de chez Diana Rossi. Venez, Walder, je vais vous montrer sa maison.

Walder s’installa donc de garde, tandis que Coplan et Fondane démarraient en direction de Toulon. Les 65 kilomètres furent couverts en moins de trois quarts d’heure. Ils laissèrent la 403 dans l’avenue de Siblas, le long du cimetière, et ils gagnèrent à pied les Lices.

La villa occupée par Caso n’avait rien de luxueux ; c’était un pavillon à un étage, très banal, isolé par un jardin qui allait jusqu’au boulevard du Faron.

- Planque-toi ici, dit Coplan. Je préfère opérer seul et t’avoir en couverture. A cette heure-ci, avec le coup de la surprise, je crois que je pourrai m’en tirer assez facilement.

- Faites gaffe ! Ce type est du métier et il est sûrement armé.

- Je vais lui tomber dessus à l’improviste. Ouvre l’œil et ne bouge que si tu entends tirer.

- D’accord.

Fondane inspecta le devant du jardin et, pour jouer son rôle avec le maximum d’efficacité, décida de se poster près du portillon, contre un des piliers de pierre. De là, il avait vue sur la bicoque et il pouvait partir à l’attaque dès la moindre alerte.

Coplan sortit son G.P. et le cala dans sa ceinture, de manière a l’avoir en main au premier réflexe.

Ayant contourné la villa, il opta pour une escalade par la façade postérieure. La chambre à coucher de Caso



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